Monografia: L'aprenentatge cultural, identitats europees i compromís social
Raquel Cercós i Raichs, Ferran Sánchez Margalef, Conrad Vilanou i Torrano
Résumé
Cet article passe en revue les liens entre guerre et pédagogie qui, depuis l’époque spartiate, restent très étroits. En outre, à partir de la Révolution française (1789), on se rend compte qu’une armée formée par des soldats de levée défendrait mieux la patrie que les anciennes troupes mercenaires et, dès lors, le service militaire devient obligatoire. En ce sens, et dans le sillage de Napoléon, l’idée du fantassin s’impose et perdurera pendant tout le XIXe siècle et une grande partie du XXe, non seulement dans les écoles et les casernes, mais aussi dans les académies militaires qui promouvaient la formation des élèves officiers. Par ailleurs, dans le contexte de l’opposition franco-prussienne, le revanchisme favorisera le militarisme qui, après l’unification de l’Allemagne (1871), rehausse le prestige de la Prusse en tant que puissance militaire — et cependant scientifique, universitaire et pédagogique — au point d’imposer un idéal de formation militaire. L’éclatement de la Grande Guerre, qui brise l’apparente sécurité du monde de la Belle Époque (1870-1914), entraîne la mobilisation de la jeunesse – pas toujours bien dirigée par les
commandements militaires. Dès lors, la barbarie s’installe sur les champs de bataille et, pendant l’entredeux-guerres (1919-1939), sous le couvert de l’Éducation nouvelle, un courant pédagogique en faveur de la paix se fait jour, mais ne pourra malheureusement pas consolider l’esprit d’entente entre les peuples.
Mots-clé: Guerre, paix, pédagogie, fantassin, militarisme, Éducation nouvelle
Réception de l'original: 05/03/2018
Acceptation de l'article: 04/09/2018